Pourquoi Robert Combas a-t-il choisi l’art urbain comme médium de prédilection ?

Robert Combas

Robert Combas est un artiste français qui s'est illustré dans le mouvement de l'art urbain. Connue pour son style explosif et son usage des couleurs vives, son œuvre est devenue emblématique du mouvement artistique urbain des années 80. Ce site vous propose de découvrir les raisons pour lesquelles Robert Combas a choisi l'art urbain comme médium de prédilection.

Origines de l'art urbain

L'art urbain, connu sous le nom de street art, est un mouvement artistique qui a émergé dans les années 60 et s'est développé dans les années 70. Il se caractérise par la création d'œuvres artistiques dans l'espace public, souvent sur des murs de bâtiments, des trottoirs ou d'autres surfaces urbaines. Les artistes urbains sont souvent influencés par les graffitis, les tags, les stickers et d'autres formes d'art qui peuvent être trouvées dans la rue.

Influence du street art dans la carrière de Robert Combas

Découverte du graffiti

La découverte du graffiti a été une révélation pour Robert Combas. Enfant, il passait ses vacances en Italie, où il a découvert les inscriptions sur les murs de la ville de la Rome antique. Plus tard, lors de ses études à l'École des Beaux-Arts de Montpellier, il a découvert les graffitis sur les murs de la ville. Cette découverte a été un déclic pour lui et l'a conduit à explorer de nouvelles formes artistiques.

Rencontre avec la scène street art parisienne

Après avoir obtenu son diplôme, Robert Combas a déménagé à Paris. C'est là qu'il a découvert la scène street art parisienne, qui était alors en pleine effervescence. Il a été inspiré par les artistes urbains tels que Blek Le Rat, Jef Aérosol et Ernest Pignon-Ernest. Il a commencé à créer ses propres œuvres d'art urbain, en utilisant des pochoirs, des peintures en aérosol et d'autres matériaux.

Inspiration des mouvements artistiques urbains

Robert Combas a été influencé par d'autres mouvements artistiques urbains, tels que la Figuration Libre et la Nouvelle Figue. Il a été inspiré par l'idée que l'art devrait être accessible à tous, pas seulement aux élites. Il a été influencé par la culture populaire, la musique rock et punk, ainsi que par les styles de streetwear et de la mode.

Choix du graffiti comme moyen d'expression artistique

Robert Combas a choisi le graffiti comme moyen d'expression artistique pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il était attiré par la spontanéité et l'improvisation du graffiti. Il aimait aussi l'idée de créer des œuvres d'art dans l'espace public, où elles pouvaient être vues par tout le monde.

En outre, le graffiti était pour lui un moyen de contester les normes artistiques établies. Il considérait que l'art devait être accessible et compréhensible par tous, sans être réservé uniquement aux élites culturelles. Il voulait créer un art populaire, qui parlait au plus grand nombre.

Techniques et matériels utilisés par Robert Combas

Robert Combas utilise plusieurs techniques et matériaux dans ses œuvres d'art urbain. Il utilise souvent des pochoirs pour créer ses motifs, ainsi que des peintures en aérosol et de la peinture acrylique. Il utilise des éléments de collage dans ses œuvres.

Message social et politique dans l'œuvre de Robert Combas

Réflexions sur la société contemporaine

L'œuvre de Robert Combas est souvent une réflexion sur la société contemporaine. Il s'intéresse aux transformations économiques, sociales et culturelles qui sont en cours dans le monde contemporain. Il interroge notamment les effets du capitalisme, de la mondialisation et de la culture de masse sur la société.

Engagement pour les droits de l'homme et liberté

Robert Combas est engagé pour les droits de l'homme et la liberté. Il considère que l'art doit être un moyen de résistance et de contestation des autorités. Il a créé plusieurs œuvres d'art qui mettent en scène des figures de lutte et de révolte.

Critique du consumérisme

L'œuvre de Robert Combas est souvent une critique du consumérisme. Il utilise souvent des images de marques et de produits de consommation dans ses œuvres, qu'il détourne pour en faire des commentaires sur la société de consommation et ses excès.